Koubourath BOUROU

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Hello, je suis Miss Koub, une princesse du septentrion, une développeuse WordPress qui aime beaucoup parler ! Si ces dernières expressions t'étonnent, c'est que tu ne me connais pas vraiment 😁😁. Pour beaucoup, je suis une personne timide, calme et très réservée, mais il suffit que je me sente à l'aise en leur compagnie pour les entendre dire "ah Koubou. Est-ce que tu sais que tu parles beaucoup ?". Enfin, j'ai créé ce blog dans le but d'échanger avec vous. Je partagerai généralement des histoires fictives sorties de mon imagination, d'autres inspirées de mon vécu ou de celui de mes proches. Bienvenue à tous et à toutes dans mon univers ! Installez-vous confortablement et discutons. Bonne lecture ! 📚✨

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Chapitre 2 : La Quête de Liberté

Publié le 19 décembre 2023 à 7:30

Je n’étais même pas encore partie que Tante Aicha s’est mise à gronder et à taper Shadé sous prétexte que la petite avait volé les 2000 francs dans sa recette du jour. Malgré mes explications, elle n’a pas voulu m’écouter. Pauvre Shadé, il faut que je travaille dur et que je la sorte de cette souffrance. De mon côté, tout va bien. Je n’ai pas eu de problème avec mon oncle Tonton Anatole et sa femme Tanti Sophie. Tanti Sophie et lui ont eu des difficultés à enfanter. Ça fait 17 ans qu’ils sont ensemble, et ils n’ont pas encore eu la grâce de la maternité. Je me rappelle toutes ces fois où Tanti Sophie ne faisait que pleurer toutes les nuits. Elle se disputait toujours avec Tonton. Un jour, elle apprit qu’il avait engrossé une fille au-dehors. Il a voulu ramener l’enfant à la maison, mais elle avait catégoriquement refusé. Elle est ensuite passée de dépression en dépression, subissant les jugements de son entourage qui la traitait de femme stérile, casserole vide. Bref, elle a pu s’en sortir, maintenant tout va bien dans sa vie de couple.

Après la mort de mes parents, ils se sont occupés de moi comme si j’étais leur propre fille. Leur situation financière était stable, je ne manquais donc de rien. Ils m’ont élevée, dorlotée, même si les coups de bâton ne me rataient pas quand je déconnais. Jusqu’à présent, je suis leur gros bébé, trop des parents poules. Mais à présent, j’ai besoin de mon indépendance. Je dois sortir de la maison, surtout si je veux m’occuper de ma petite sœur. Je lui réserve tant de surprises. Il faut que sa souffrance s’arrête, et il n’y a que moi qui puisse l’aider.

La sonnerie de mon téléphone me ramène à la réalité. C’est Kévin, mon petit ami.

  • « Allo bébé, » dis-je sensuellement.
  • « Oui, mon cœur, » répond-il, « comment vas-tu ? C’était comment avec ta petite sœur ? »
  • « Je vais bien, comme d’habitude. J’ai eu assez de peine de la voir dans ces conditions. Je dois vite commencer mon stage et tout faire pour la sortir de cette souffrance. »
  • « D’accord, chérie, ne t’en fais pas. Tout va bien se passer. »

Nous avons discuté d’autres sujets avant qu’il ne raccroche.

J’ai une licence professionnelle en Gestion des Transports et Logistiques à l’IUT. Le marché de l’emploi est complètement saturé, mais je compte sur mon oncle. Je ferai un stage professionnel dans la société d’un de ses amis pendant six mois. Après cela, il me donnera un poste d’assistante, et pour le reste, je gravirai les échelons petit à petit. C’est là-bas que j’ai fait mon stage académique, donc je sais à peu près comment les choses fonctionnent là-bas.

Ma tante est réticente au fait que je vais quitter la maison pour aller vivre avec ma petite sœur, surtout vu mon jeune âge, mais je suis convaincue que tout se passera bien. Pendant mon stage professionnel, je gagnerai 50 000 francs par mois. Je peux tout épargner pendant les six mois, vu que mon oncle fait toujours tout pour moi. Ça servira à faire former ma sœur. Après cela, je passerai à 150 000 francs, et avec ça, je pense que ça pourra aller. De plus, j’ai des réserves en banque.

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