Koubourath BOUROU

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Hello, je suis Miss Koub, une princesse du septentrion, une développeuse WordPress qui aime beaucoup parler ! Si ces dernières expressions t'étonnent, c'est que tu ne me connais pas vraiment 😁😁. Pour beaucoup, je suis une personne timide, calme et très réservée, mais il suffit que je me sente à l'aise en leur compagnie pour les entendre dire "ah Koubou. Est-ce que tu sais que tu parles beaucoup ?". Enfin, j'ai créé ce blog dans le but d'échanger avec vous. Je partagerai généralement des histoires fictives sorties de mon imagination, d'autres inspirées de mon vécu ou de celui de mes proches. Bienvenue à tous et à toutes dans mon univers ! Installez-vous confortablement et discutons. Bonne lecture ! 📚✨

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Chapitre 9 : Ma passion : La restauration

Publié le 28 décembre 2023 à 7:30

*****Shadé*****

Depuis la dernière fois tonton Kévin ne m’a plus touché, il ne fait plus ses jeux bizarres. Dieu merci, il a cessé ça, je ne veux plus de problème. J’en ai assez eu et là ça suffit, je ne veux que personne trouble ma paix. Quand j’étais chez tante Aicha, son fil ainé abusait de moi certaines nuits et parfois même quand j’étais en périodes. J’ai subi ça en secret, j’avais peur d’en parler de peur de me faire frapper ou qu’on me traite de menteuse. En plus il me disait que si j’en parlais à quelqu’un, il allait tout nier et de toute façon personne ne me croira. Il couchait avec moi depuis mes neuf ans. Je suis tombée enceinte de lui à mes 12 ans. Ma tante l’a remarqué, elle a convoqué une réunion familiale et j’ai dû avouer que son fils était l’auteur de la grossesse. Personne ne m’a cru à pas ma grande sœur. Ma tante m’a fait avorter puisqu’elle disait qu’elle ne va pas me garder et s’occuper encore de mon enfant bat*ard. Pour eux tous, je mentais et je ne voulais pas dénoncer le véritable auteur de ma grossesse. Après cela, ma tante avait toujours l’œil sur nous et venait régulièrement au salon voir si je dormais bien à ma place. C’est quand même méchant de faire vivre ça à sa propre cousine ou convoiter sa propre belle-sœur. Je ne sais même pas comment parler du comportement de tonton Kévin à dada. Elle m’a fait assez de bien, il la rend heureuse et je ne veux pas être source de problème entre eux. En plus il a cessé de me toucher. Et pour dire vrai, j’ai peur qu’elle ne me croit pas. Bref c’est du passé maintenant.

Je m’apprête à aller au centre pour ma formation. La formation est sur douze mois, j’ai déjà fait trois et là, je me sens comme une professionnelle. Je sais faire des plats locaux (manyinyan, monyo, mantindjan, ninnouwi, riz créole, igname pilée, la sauce d’arachide et de sésame… et même pour mon waké, on m’a montré d’autre recette cool), des entrées et spaghetti tels que la salade végétarienne, la salade russe, les cornets aux jambons, les spaghettis bolognaises… Le mois prochain, on va s’initier à la confection de jus nature, tels que le jus de baobab, le jus de pastèque, ainsi que des smoothies, et les mois qui suivront seront dédiés à la préparation de pâtisseries, de pizzas, et bien d’autres. C’est tout simplement génial, et j’ai déjà eu la chance de me faire plein d’amis. Aussi, quand notre centre reçoit des commandes pour des évènements de mariages, anniversaires, décès, soutenance et libération, nous allons faire le service. Donc parfois, je rentre très tard la nuit. Certains weekends, avec des camarades, nous sortons, nous restons au niveau du rond-point Bio Guerra, Hubert Maga ou Kérékou pour discuter, prendre de l’air et bavarder. Je ne m’ennuie pas et je vis ma meilleure vie. Je sais déjà ce que je vais faire à la fin de ma formation. Je vais ouvrir mon restaurant et je vendrai un peu de tout, plats béninois comme plats importés. Aussi, du côté des études, on a réduit le nombre de mois à six, il ne reste que deux mois. Tonton Kévin dit que j’apprends vite et qu’il m’a montré le maximum de chose, le reste viendra avec la pratique. Il dit aussi que chaque mois, on m’achètera un livre de mon choix chez evolvia.shop et que j’aurai pour obligation de le lire en intégralité et d’écrire le résumé dans un cahier.

Je viens d’arriver au centre, on rigole avec les camarades quand la directrice rentre dans notre salle. Apparemment, nous avons reçu une grande commande d’amuses bouches, elle dit qu’elle va nous apprendre à les faire. Elle nous sépare en de petit groupe, chaque groupe aura un truc spécial à faire. Mon équipe est chargée de faire les petits cailloux, la directrice nous donne les ingrédients et la posologie à suivre. On se partage les tâches et chacun fait son travail. Tout se passe bien dans l’ensemble, et comme d’habitude, mon équipe donne les meilleurs résultats. La directrice a évoqué la possibilité de m’embaucher en tant que cuisinière si je termine bien la formation. Cependant, comme je l’ai mentionné précédemment, mon objectif est d’avoir ma propre entreprise, d’être patronne, et de gérer mes propres affaires. Dada Folakè a promis de me fournir le capital initial et de m’aider à faire prospérer mon restaurant.

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